MAGAZINE 2000 no traducion
  Le phénomène Button

Qui connaissait parmi le grand public le jeune britannique Jenson Button 20 ans à peine à l'aube de la saison 2000. Pas grand monde en effet et beaucoup disait de lui qu'il n'avait ni le niveau ni l'expérience pour être en F1.

Pourtant Frank Williams, qui n'est pas un tendre et qui n'a pas l'habitude de laisser un volant à n'importe qui, a décidé avec son compère Patrick Head de donner la chance à un jeune pour remplacer le décevant Alex Zanardi.

Alors que la majorité des "grosses" équipes joue la carte du junior team en F3000, la discipline inférieure, c'est en F3 que l'on est allé chercher la perle rare.

Sans doute Franck était-il ce jour là nostalgique de l'époque où les britanniques étaient champion du monde. Mansell et Damon Hill ont porté haut les couleurs de l'union Jack sur les podiums de F1 mais après leurs retraites ils ne sont pas nombreux à prendre la relève. Coulthard à visé le titre cette année mais il est écossais. Quand à Johnny Herbert il est en fin de carrière.

Sans doute ce constat d'une relève britannique absente a incité les dirigeants de Williams à propulsé un jeune sur le devant de la scène. Après tout en 2001 l'équipe a décidé que Juan Pablo Montoya le remplacerait alors le risque est calculé. Après des essais concluants Jenson s'est vu offrir un volant. Le plus dur dit il ce n'est pas de s'habituer à la différence de vitesse entre une F1 et une F3 mais c'est de trouver la limite du point de freinage. La vitesse on s'y habitue rapidement mais trouver le bon endroit pour freiner le plus tard possible est plus difficile.

C'est donc à Melbourne que Jenson fit ses débuts ,circuit où d'ailleurs, les freins souffrent beaucoup, et où la Buttonmania a débuté. Car d'une qualification médiocre en 21e position il est remonté en 6e de très belle manière. Et sans doute aurait-il pu marquer ses premiers points si le moteur ne l'avait pas trahi. Cela n 'était que partie remise car dès le 2e GP à Interlagos au Brésil Jenson entra dans l'histoire de la F1. Après une course magnifique il empoche le point de la 6eme place. Il vient de démontrer tout le potentiel que Franck Williams a trouvé en lui. Cependant pour le patron de l'écurie la venue en 2001 de Juan Pablo Montoya est toujours d'actualité et pour le britannique il faut donc continuer à faire ses preuves. C'est en Angleterre sur sa terre natale qu'il va marquer 2 points supplémentaires devant son public. Il a tout du futur champion sa jeunesse et sa fougue ont conquis le public. Jenson ne perd pas de temps il a d'ailleurs lancé sa propre marque de vêtements à l'occasion de son GP preuve qu'en plus d'un talent sur la piste il a aussi le sens du business si présent dans la F1 moderne.

Si après ce Gp Jenson ne marque pas de points il fait toujours parler de lui en bien. Et si Williams avait prévu son remplacement par le colombien Montoya il n'a pas laissé indifférents les autres Teams en F1. Et c'est Flavio Briatore qui l'embauche pour 2 saisons pour le compte de Renault.

Sans aucun doute il sera un jour champion du monde car il est très rapide il ne lui manque que l'expérience et une voiture fiable. Il marquera encore 2 points en Autriche et 3 en Allemagne et surtout il fera le spectacle sur le sélectif tracé de Spa Francorchamps. Il n'a pas à rougir de la comparaison avec son coéquipier plus expérimenté Ralf Schumacher. Ses temps en qualification sont toujours très proches preuve qu'il est très rapide. D'ailleurs si Williams a laissé de coté Jenson pour 2001 et 2002 il a tout de même gardé sous sa coupe le jeune prodige pour mieux le récupérer après. Sera t'il alors déjà champion du monde ?

©.TEXTE: SG

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  Alain Prost ou le difficile pari de la F1 française...

 

La F1 française aujourd'hui est incarnée du côté écurie et motoriste par Alain Prost (depuis le rachat de ligier) et par Peugeot seul constructeur français encore présent officiellement. Du coté pilote s'il n'y a plus guère que jean Alesi et olivier Panis pour faire parler d'eux. Mais il est loin le temps où Alain Prost lui même animait le championnat du monde où Alesi pilotait des voitures fiables et performantes et où RENAULT etait la référence chez les motoristes.

La spirale du succès c'est bien connu finit par lasser et trop de victoire finissent par passer inaperçues. Renault s'en est allé en semi-retraite, Alesi est déjà en fin de carrière et les autres pilotes français sont aux portes de la f1 mais n'ont aucun moyen pour les franchir.

Le seul espoir du coup, c'est avec Alain Prost qu'il subsiste : Avec son envie de devenir patron d'écurie et de triompher en tant que constructeur. Les bruce Mclaren et les jack Brabham ont réussi ce pari avant lui mais c'était à une autre époque où les moyens financiers et humains n'étaient pas aussi importants.

Le doux rêve d'Alain Prost c'est de triompher avec des moyens français et c'est tout naturellement qu'en 97 il signe pour 3 ans avec Peugeot espérant ainsi construire l'association avec un grand constructeur.

BIC, ALCATEL, LA SEITA et d'autres grandes sociétés s'associent à ce projet espérant récolter très vite le fruit du succès à côté du meilleur pilote de f1 que la France ait connue.

Cependant l'effort nécessaire pour être une grande écurie de f1 est très important et passe par un déménagement de Magny cours vers Guyencourt où de nouvelles installations plus performantes sont obligatoires pour réussir.

Malheureusement les années passent mais les Prost Peugeot, elles, n'ont pas encore réussi la moindre victoire. Si le public lui, a répondu présent au début de l'association c'est très vite que la désillusion est apparue. De grands espoirs etait nés lorsque Panis était 3 e du championnat. Son accident au Canada a tout remis en cause.

Cette année a l'heure d'envisager l'avenir, Prost et Peugeot ont clairement afficher leur échec et se sont même entredéchirés chacun rejetant la faute sur l'autre.

A l'heure des équipes/constructeur Peugeot revend sa cellule f1 à un consortium asiatique et se tourne maintenant exclusivement vers les rallyes.

Prost lui est devant un curieux dilemme. Il sait que pour réussir il lui faut un constructeur qui s'engage financièrement et humainement pour longtemps. Renault annonce son retour en f1 et Alain pouvait croire en sa chance. Hélas Prost a choisi de faire une équipe qui tourne autour de son nom et Renault a préféré reprendre une équipe britannique. La personnalité du quadruple champion du monde est-elle aussi pesante pour qu'un constructeur aussi prestigieux se méfie ?

Quel sera l'avenir de la f1 française demain ? Sans doute Renault gagnera des courses mais pour alain Prost les temps vont être durs.

On est revenu à la glorieuse année de transition qui faisait le quotidien de l'équipe Ligier

Au moment ou l'équipe française se tourne vers Ferrari on peut se demander si la marseillaise retentira sur le podium pour un pilote ou pour une équipe.

Par : SG

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